Mise en place de la médiation nationale

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Les profondes mutations des établissements publics de santé, sociaux et médico-sociaux ont un impact sur les conditions d’exercice que la crise sanitaire a exacerbées et la QVT des professionnels. Cela peut s’expliquer par une charge de travail croissante en lien avec l’accentuation de la contrainte budgétaire, les restructurations à marche forcée, l’application de réformes successives, l’élargissement des périmètres géographiques et fonctionnels, la multiplication des intérims, l’hyper connexion, la pression sans cesse plus grande de l’urgence, des rapports sociaux dégradés et parfois l’insécurité des emplois et des fonctions.

Au sein des équipes de direction, le contexte d’urgence et de pression s’est accru à l’occasion de la crise sanitaire, et on voit se multiplier des cas de relations difficiles, de professionnels non respectés, évalués de manière expéditive et poussés au départ pour des motifs véniels.

Depuis 2019, plusieurs dispositifs ont été mis en place dans le but de repérer et prévenir les situations professionnelles à RPS. Pour le repérage, la plateforme de signalement des difficultés professionnelles et son comité de suivi fonctionnent depuis 2021. Pour le traitement des différends interpersonnels, la médiation nationale et régionale est installée depuis 2019 et sa mission assortie de recommandations pour la mise en place de dispositifs de conciliation locale depuis fin mars 2022.

Pour répondre à plusieurs de ses questions, le SYNCASS-CFDT est allé interroger Danielle Toupillier, médiatrice nationale >>, et Jacques Trévidic, chargé d’une mission >> visant à produire un état des lieux et des propositions, puis à accompagner la mise en place de la conciliation locale dans les établissements de la fonction publique hospitalière.

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