L’actualité des pharmaciens salariés – mai 2025 Télécharger notre circulaire EDITO : Des évolutions de carrière en Pharmacie d’Officine que nous attendions depuis des décennies enfin obtenues La Fédération CFDT Santé-Sociaux s’est déclarée signataire de l’accord révisant la grille de classifications dans la branche de la pharmacie d’officine. Même s’il ne s’agit pas d’une refonte totale telle que notre organisation l’aurait souhaitée, la CFDT reconnaît que les évolutions proposées pour les salariés sont sans précédents. En effet, la CFDT revendiquait depuis de nombreuses années une évolution de carrière plus rapide pour les préparateurs ainsi que la création de coefficients intermédiaires pour les pharmaciens adjoints, entre le coefficient 500 et le 600, elle obtient tous ces points enfin dans cet accord. Les propositions sont certes modérées et ne représentent entre chaque coefficient que 80 euros bruts, mais ceci est quand même à considérer, surtout corrélé à l’accélération des évolutions entre les coefficients. L’évolution de carrière des préparateurs qui était très lente va désormais s’accélérer considérablement. Ceux-ci vont pourvoir prétendre au statut d’assimilé cadre en fin de carrière tout en ayant également la possibilité d’accéder au statut de cadre au coefficient 400. Il s’agit une avancée majeure dans la branche dans la mesure où celui-ci leur était jusqu’à présent impossible. La proposition ne discrimine pas les titulaires du BP ou du DEUST et leur permet d’avoir un traitement équitable des déroulés de carrière. Concernant les pharmaciens adjoints, la CFDT avait constaté que les pharmaciens salariés dans le sud de la France restaient bloqués au coefficient 500 sans aucune perspective d’évolution de carrière. Ceux-ci vont enfin pouvoir évoluer. Le coefficient 500 est également replacé au plafond de la sécurité sociale – ce que nous demandions également et qui n’était plus arrivé depuis des décennies. Ces évolutions obtenues sont donc loin d’être négligeables et ne pourront être accueillies que très favorablement par les salariés concernés. Rappelons que la récente signature de l’accord salaire corrélé à la proposition d’évolution de la classification est bienvenue dans une branche en manque d’attractivité. Dans l’intérêt des salariés de la branche qui attendaient ces évolutions depuis fort longtemps, nous nous devions d’acter ces évolutions dès ce jour. Mais la CFDT n’oublie pas les quelques 20 000 salariés situés dans l’échelle de raccordement dont la suppression n’était pas à l’ordre du jour tout comme elle n’oublie pas les pharmaciens rémunérés au coefficient 600 pour lesquels il n’y a pas non plus de perspective d’évolution. Ces points feront l’objet de prochaines négociations car la CFDT n’entend pas en rester là. Précisons qu’à ce jour, nous sommes la seule organisation à demander la suppression de l’échelle de raccordement des salaires.
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L’actualité des pharmaciens salariés – avril 2025 Télécharger notre circulaire EDITO : Il semblerait que nous soyons enfin entendus… en partie Les négociations sur les classifications ont repris dans la branche de la Pharmacie d’Officine après des mois d’interruption du fait du comportement inacceptable des chambres patronales mandatées par leur conseil d’administration pour ne rien accorder ou presque. C’est seulement grâce à la signature des derniers accords salariaux que nous avons pu débloquer la situation. Certes, la revalorisation de 1,1% que la CFDT Santé-sociaux vient d’accepter pour le personnel cadre et non-cadre est très faible eu égard à nos propres revendications mais pour une fois, cet accord de salaire est lié aux travaux des partenaires sociaux sur les classifications. C’est en effet la première fois depuis 2008, que les organisations patronales prennent les pharmaciens adjoints en considération et répondent en partie à nos attentes. Cela fait des années que nous revendiquions un premier coefficient au niveau du plafond de la sécurité sociale afin de leur permettre de bénéficier d’une véritable retraite de cadres et c’est chose faite. Les chambres patronales concèdent enfin à nous l’accorder au coefficient 500. Nous obtiendrions également dans ce futur accord des coefficients intermédiaires entre le coefficient 500 et le coefficient 600 – ce que nous réclamions depuis plusieurs décennies Ainsi un salarié au coefficient 500 passerait au coefficient 520 après deux ans, du 520 au 530 après 5 ans, du 530 au 540 après 5 ans, du 540 au 550 après 5 ans. Pour les titulaires d’un du utilisé dans l’Officine Nous savons que bon nombre d’entre vous sont rémunérés déjà au-delà de ces coefficients mais il ne faut pas oublier que vous avez des confrères, par exemple ceux exerçant dans le sud de la France, qui sont restés et restent encore coincés durant toute leur carrière professionnelle au coefficient 500 sans aucune perspective d’évolution professionnelle. Pour l’heure, les négociations ne sont pas terminées. Ce sont les premières avancées envisagées et nous comptons faire encore évoluer les choses. Ce n’est qu’un début car nous sommes conscients qu’il reste un certain nombre de points qui ne peuvent demeurer en l’état et que nous devons tenter encore de faire progresser. Il est par exemple inadmissible pour nous que la grille des cadres démarre au coefficient 470 durant un an quand on sait que les pharmaciens adjoints ne sont pas aujourd hui embauchés en-dessous du coefficient 500. Bien sûr, nous allons également continuer à négocier des coefficients intermédiaires au-delà du coefficient 600 sans omettre de faire préciser que ces derniers devront bénéficier de toutes les évolutions de la valeur du point négociées conventionnellement. Plus aucun pharmacien adjoint ne devra voir son salaire figé durant des années au prétexte que celui-ci perçoit un salaire au-dessus du coefficient 600 et s’entendre dire qu’il est surpayé par rapport à la grille conventionnelle. Enfin, rassurez-vous nous avons bien conscience que pour l’instant, il y certes des coefficients intermédiaires prévus par les chambres patronales mais qu’il n’y a que 80 euros bruts de différence entre deux coefficients – ce qui est bien faible. Alors certes nous pouvons nous satisfaire d’avoir obtenu des propositions qui vont enfin dans le bon sens mais nous avons conscience que celles-ci sont encore loin d’être la panacée pour des salariés détenant un bac plus 6 minimum. Nous allons donc poursuivre nos efforts de négociations afin de faire comprendre aux chambres patronales qu’il faut rendre la branche attractive. Nous savons que certaines officines sont en difficulté et que certains diront qu’ils auront du mal à supporter ces évolutions de coefficients et de fait de rémunération mais nous ne le répéterons jamais assez : les pharmaciens adjoints doivent être reconnus à leur juste valeur. Vous l’aurez remarqué, la participation plus qu’active dans les nouvelles missions est passée sous silence dans ces négociations. Du côté des chambres patronales, leurs représentants estiment que ces missions entrent, en effet, dans le travail quotidien des adjoints et qu’il faut songer au bon équilibre de l’officine… ce qui est, vous l’aurez compris difficilement entendable. Alors, nous n’avons qu’un conseil à vous donner, en attendant que la branche reconnaisse ses erreurs et accepte d’avancer sur le sujet : n’hésitez pas à négocier en direct avec votre employeur, en parallèle de ces négociations conventionnelles une juste rétribution de votre investissement sans faille. Corinne BERNARD
L’actualité des pharmaciens salariés – février/mars 2025 Télécharger notre circulaire EDITO : L’association en pharmacie ou l’installation doivent être mûrement réfléchies Acheter des parts dans une pharmacie d’Officine ou passer directement à l’acquisition totale de celle-ci est un acte qui est loin d’être anodin. Il s’agit d’une décision qui doit au préalable nécessiter réflexion et impérativement une analyse approfondie de la situation par des professionnels. Vous devrez, en tout premier lieu, être très attentifs sur des points tels que le chiffres d’affaires de l’officine notamment la marge brute et le résultat net. Il vous faudra vous assurer de sa rentabilité, voir si l’activité est en croissance ou en déclin constant. Vous devrez également vous préoccuper de la localisation de la pharmacie car cette dernière va jouer un rôle prépondérant dans vos choix. Il est évident que plus elle sera proche d’un centre-ville, d’une clinique ou d’une zone à forte densité et plus elle aura de potentiel. De fait, mieux vous vous porterez. Il vous faudra aussi étudier la typologie de la clientèle, voir si les clients sont des habitués ou des gens de passage. Le volume de la fréquentation est un point à ne surtout pas négliger. Sans oublier de rechercher si cette officine n’a pas trop de concurrence à proximité et si elle n’a pas de contrat avec une maison de retraite – ce qui pourrait être un plus. Concernant les parts sociales, il vous faudra vous assurer que le prix qui vous est demandé reflète bien la valeur réelle de la pharmacie. Pour cela il vous est conseillé de vous faire assister par un expert- comptable. Il vous faudra vérifier que la pharmacie n’a pas de dettes importantes car celles-ci auraient des répercussions directes sur sa rentabilité future. Vous devrez également vous renseigner sur la rémunération des associés éventuels et sur les conventions signées avec ces derniers. Il vous faudra faire analyser les termes des statuts pour comprendre quels seront vos droits exacts. Enfin, du côté du respect de la légalité, bien évidemment, il vous faudra étudier la structure juridique de l’officine afin d’éviter que votre responsabilité soit recherchée. Vous devrez également vous assurer que les règles légales au niveau par exemple de la gestion des stocks et les normes déontologiques au niveau des diplômes sont bien respectées. Enfin, il sera important de vérifier l’absence de contrats risquant de vous engager à votre tour tels qu’un bail commercial ou des engagements financiers de l’officine. Vous l’aurez compris, acquérir une pharmacie d’officine ou des parts de celle-ci n’est pas une mince affaire. Nous vous préconisons fortement de vous entourer d’un expert- comptable et d’un avocat afin de faire analyser tous les points précités et surtout évaluer les risques pécuniaires, juridiques et fiscaux avant de vous engager. Corinne BERNARD
L’actualité des pharmaciens salariés – Janvier 2025 Télécharger notre circulaire EDITO : Faire entendre sa voix Nous avons trop souvent entendu les titulaires se plaindre qu’ils ne peuvent pas confier des responsabilités à des pharmaciens adjoints non motivés ou présents à l’officine pour une trop courte période. Mais nous ne pouvons que leur rétorquer que leur mobilité doit être considérée comme un atout, par la confrontation de pratiques qui peuvent être différentes et que leur motivation dépend avant tout de la confiance ou de la délégation que les titulaires veulent bien leur accorder. S’il existe effectivement des pharmaciens adjoints qui regardent constamment leur montre, c’est parce que leur journée sera identique à celle de la veille et que leur responsabilité se limitera au comptoir. Après avoir fait six années d’études, les pharmaciens adjoints sont en capacité de faire autre chose. Ceux-ci peuvent, entre autres, gérer des situations complexes mobilisant d’autres qualités et compétences. Pour cela, encore faut-il que les pharmaciens titulaires soient prêts à faire un point objectif des forces et faiblesses de l’officine et savoir rémunérer leurs confrères au regard de l’investissement et des résultats obtenus, plus qu’en fonction du nombre d’heures de comptoir. Au lieu de réfléchir au devenir de leur pharmacie certains titulaires n‘hésitent pas à prendre des mesures immédiates et à se séparer de leurs adjoints parce que leur chiffre d’affaires aurait subi une baisse depuis la crise sanitaire. Force est de constater que depuis cette dernière, bon nombre de pharmaciens adjoints notamment les plus âgés nous ont contactés inquiets. Face aux réalités de l’officine, votre syndicat n’est pas simplement un conseil avisé en matière de droit du travail même s’il nous paraît essentiel de vous apporter une réponse personnalisée. Votre syndicat s’engage à défendre l’intérêt collectif qui est celui de chacun, avec la certitude que l’avenir que vous voulez est aussi entre vos mains. Êtes-vous décidés à laisser aux pharmaciens titulaires d’aujourd’hui la défense de votre avenir ? Il est temps de défendre, avec un discours réaliste, ce que vous voulez faire de votre fonction au sein de l’officine : définition d’un profil de carrière avec une prise éventuelle de participation, délégation de responsabilités et de l’encadrement, prime de résultats, etc. Pour faire évoluer votre profession, nous devons avancer ensemble concrètement. Faites adhérer vos confrères autour de vous pour continuer à être représentés et défendus efficacement. Corinne BERNARD
L’actualité des pharmaciens salariés – novembre / décembre 2024 : Télécharger notre circulaire Pharmaciens salariés : votez et faites voter vos collègues, il y va de votre avenir Ce vote est primordial pour que suffisantes, la CFDT vous représente dans la branche de la Pharmacie d’Officine. siéger dans les commissions paritaires face aux chambres patronales, vous représenter et participer aux négociations de la branche. Ne vous abstenez pas – votez et faites passer le message à vos collègues que ceux-ci soient pharmaciens, préparateurs ou encore vendeurs. Vous êtes tous concernés. Ce vote vous permettra de défendre vos droits et de les préserver. Soyez vigilants, ne jetez pas les documents qui vous ont été adressés. Soyez attentifs aux dates mentionnées sur ceux-ci. Votre employeur ne doit pas s’opposer à ce vote : il n’en a pas le droit. Faites passer le message. Nous comptons sur votre collaboration. SURTOUT NE VOUS ABSTENEZ PAS VOTEZ CFDT ! Faites passer le message à tous vos collaborateurs. L’actualité des pharmaciens salariés – novembre / décembre 2024 : Télécharger notre circulaire